Inspirations au fil du territoire

Evasions en terres gallo-romaines

Depuis toujours, notre territoire est un carrefour de circulation et d’échanges, traversé par des voies romaines.

Différentes fouilles ont permis d’en retrouver les traces, c’est particulièrement visible à Néris-les-Bains, où les habitants exploitaient déjà les verus de l’eau thermale dans plusieurs établissements.

Piscines gallo-romaines

Parc des Arènes

   

Les Bourbons

Le nom de province que portait l’Allier, le Bourbonnais, rappelle ses origines fortement entremêlées à l’histoire de France, notamment au Moyen-Age. Dès le Xè siècle, les premiers sires de Bourbon ont su fortifier et agrandir peu à peu leur territoire.

Au XIVè siècle, le Duc Louis II hérite du duché de Bourbonnais, du Comté de Clermont en Beauvaisis et du Comté de la Marche ; il étendra ses possessions avec le Forez, la Baronnie de Combraille, des châtellenies nivernaises, la Baronnie de Beaujolais et la Principauté des Dombes. Les Bourbons, loyaux au royaume de France, ont eu de nombreux vassaux et nos paysages et nos villages en sont marqués dans leur urbanisation, leurs vestiges et parfois dans leur toponymie.

On peut apercevoir les ruines de la forteresse de Murat (privée), autrefois châtellenie de Murat « le Riche » ; un oeil attentif verra se dessiner les rues en arrondi, caractéristiques d’anciens fossés ou d’anciennes fortifications comme à Malicorne ou Cosne-d’Allier autour de l’église ; les églises médiévales de Néris-les-Bains, Chamblet, Chappes, Chavenon ou encore Sauvagny (église privée) sont, au moins en grande partie, de l’époque romane et méritent une visite.

Ici aussi, c’était les corons !

L’exploitation intensive du charbon au XIXème siècle a modifié visiblement les paysages et la vie dans la partie ouest de notre territoire. Les filons furent exploités à partir de nombreux puits de mines générant des apports de populations et des extensions de villages.

Bézenet, par exemple, simple hameau de quelques maisons devient en peu de temps une commune indépendante de Montvicq, comptant jusqu’à près de 5 000 habitants.

Commentry se transformera de village en petite ville industrielle par l’exploitation des mines puis par les forges.

Aujourd’hui encore, elle reste très industrialisée.

Si les puits ont été détruits à la fermeture des mines à Commentry, Doyet, Bézenet, Montvicq et Deneuille-les-Mines, les paysages et la toponymie témoignent encore de ce passé.

En traversant ces communes, pensez aux milliers d’ouvriers qui ont peuplé les anciens quartiers de mineurs. Imaginez l’odeur de charbon et les wagons qui le transportaient jusqu’à Montluçon.

La Belle-Epoque, le début du tourisme

Néris-les-Bains, une station thermale élégante et festive.

La présence d’une clientèle bourgeoise et aristocrate dès la construction d’un établissement thermal en 1826 se confirmera à la Belle-Epoque et le thermalisme mondain redonnera vie à la station. Ainsi, seront aménagés de nombreux hôtels et villas, les parcs et le bel ensemble du théâtre et du casino en 1897.